John Livingston
Qui suis-je ?
Ingénieur en informatique, spécialisé dans les technologies du web, j’ai décidé de me lancer à mon compte en 2020 en tant qu’éditeur de logiciel libre.
Sur quels types de projets je travaille ?
Comme précisé plus haut, j’ai donc décidé de me consacrer au logiciel libre.
Il m’arrive de créer des logiciels pour des clients, mais dans ce cas je tiens à ce que ces logiciels soient publiés sous une licence libre.
Je travaille aussi sur des projets personnels.
Des logiciels qui me semblent utiles (pour des particuliers, associations ou entreprises) et motivants.
À l’heure où j’écris ces lignes (en 2022), l’un de mes projet les plus motivant est un plugin de tchat pour Peertube. Peertube est une plateforme de streaming (type Youtube, Dailymotion, ...), libre et décentralisée. Libre à chaque personne ou structure d’installer et utiliser un serveur de streaming Peertube.
Et ces serveurs peuvent être reliés entre eux par un mécanisme de « fédération » (voir sur le site de Peertube pour avoir plus d’informations). Peertube permet également de faire des diffusions en live (type Twitch).
Toutefois, Peertube n’inclut pas de mécanisme de tchat pour que les spectateur⋅rices d’un live puissent dialoguer. J’ai donc créé un plugin qui peut s’installer sur un serveur Peertube pour offrir des fonctionnalités de webchat. Une démo est disponible ici (il s’agit de la fenêtre de discussion qui s’ouvre à coté de la vidéo).
J’ai également travaillé sur d’autres projets, plus ou moins avancés : un outil de déploiement automatique de services (très configurable, qui permet par exemple de déployer automatiquement des instances SPIP), un module Dolibarr destiné à gérer les collectes que font des ressourceries, un outil en ligne de planification/gestion de ressources,
Je suis également bénévole dans une association militante de plus de 25 ans, qui fait de l’hébergement internet (web, mail, VMs, serveurs dédiés, ...).
Je suis aussi à l’initiative d’une association ayant pour but de promouvoir la culture punk et alternative au sein d’un internet libre et décentralisé. Pour cela, l’association YinY.org met à disposition - entre autre - un serveur Peertube (oui, encore !) : www.yiny.org.
Pourquoi le logiciel libre ?
Il existe plusieurs façon de définir les logiciels libres, Free and Open Source Software (FOSS) en anglais. Par exemple la définition de la Free Software Foundation considère qu’un logiciel libre doit fournir à son utilisateur⋅rice quatre libertés :
- la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;
- la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins ;
- la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ;
- la liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
On peut également citer la définition du projet Debian et ses principes du logiciel libre. Une version française est disponible sur Wikipedia.
Alors pourquoi le logiciel libre ?
Car la communauté du logiciel libre porte aussi des valeurs politiques fortes. Contrairement à leurs antagonistes - les logiciels privateurs - les logiciels libres sont - par leur essence même - respectueux de leurs utilisateur⋅rices. Ce sont des outils d’émancipation.
Combien de temps avez-vous perdu à chercher le bon logiciel dans des environnements cloisonnés (Windows, MacOS, ...), pour au final ne pas réussir à vous en servir ? Ou devoir le payer au bout de X mois d’utilisation ? Ou ne pas réussir à partager un fichier avec quelqu’un d’autre parce que le format n’était pas reconnu ?
Je ne vais pas prétendre que tout est idyllique dans le monde du libre, mais quiconque a sérieusement essayé un ordinateur sous linux (ou tout autre OS Unix) en 2020 se rend compte de la facilité avec laquelle on y installe un logiciel. Et jamais de mauvaise surprise type « passage à la caisse en fin de période d’essai ».
De même, dans le monde professionnel, toute personne travaillant sur des technologies propriétaires s’est forcément déjà retrouvée bloquée par telle ou telle interface mal/non documentée. Alors qu’avec un logiciel libre, au moindre doute - et même si la documentation est incomplète - vous pourrez toujours aller fouiller le code source pour comprendre.
Le libre, ce n’est pas qu’une question « d’open source ». Il faut y ajouter une dimension éthique.
Nos machines nous appartiennent. Elles n’appartiennent pas aux fabricants. Si je veux avoir un certain usage de mon smartphone, je dois pouvoir. Même si Apple ne veut pas. Ou ne le prévoit pas. Le libre, c’est donner le pouvoir à l’utilisateur⋅rice. Le libre, c’est refuser de considérer que nous sommes le produit.
Comment je me finance ?
Je suis actuellement déclaré en France en tant qu’auto-entrepreneur. Certains de mes projets se font à la demande de clients et sont donc financés par ceux-ci.
Mais la majorité de mes projets sont initiés à mon initiative. Dans ce cas, je travaille « à mes frais » en espérant réussir à trouver des financements à postériori (ou dans de rares cas en avance).
Pour compléter cela, si vous jugez mon travail utile, il est également possible de me faire des dons via la plateforme associative Liberapay.
Liens utiles
J’ai des comptes sur les plateformes suivantes :